Histoire du club
Le VBC Pully, c’est avant tout une histoire née de la passion indomptable de quatre joueuses de volleyball, réunies par un rêve commun : créer leur propre club. C’était le 22 février 2014, un jour qui allait marquer l’histoire d’un projet né de l’ambition et de l’espoir. Avec un courage démesuré, elles lancent une première équipe féminine qui, telle une force de la nature, entre dans le championnat vaudois en 4ème ligue, avant d’être propulsée, par leur ténacité, en 3ème ligue. Leurs efforts sont récompensés, mais ce n’était que le début.
La création d’une équipe masculine et l’émergence d’un mouvement junior viennent étoffer ce rêve, avec la promesse d’une expansion fulgurante. Tout semble se dessiner sous les meilleurs auspices : une équipe solide, un club en plein essor, des jeunes prêts à suivre le chemin. Mais hélas, comme un château de cartes qui s’effondre sous un souffle trop violent, cette montée en puissance s'avère fugace. L’équipe féminine, qui gérait le club presque seule, décide de se retirer du projet. Un coup de poignard. Ce départ brusque entraîne la fin prématurée du mouvement junior, qui n’a même pas eu le temps de déployer ses ailes. Tout s’effondre.
Pourtant, là où d’autres auraient baissé les bras, l’équipe masculine, alors en 3ème ligue, refuse d’abandonner. Portée par la détermination sans faille de son président et l’ardeur des nouvelles recrues, elle prend le relais, tentant de redonner au club l’élan qu’il avait perdu. Un sursaut de volonté. Ils se battent pour rétablir l'objectif initial : faire grandir le club, grimper dans les divisions, voir de nouvelles équipes jeunes émerger. L’espoir renaît, mais le destin, implacable, intervient une nouvelle fois.
Le COVID-19 frappe. La pandémie écrase tout sur son passage. Les ambitions du VBC Pully, qui brûlaient d’espoir, sont soudainement englouties dans un tourbillon de restrictions et d’incertitude. Le club, déjà fragilisé par les départs et les changements, ne peut pas échapper à cette nouvelle épreuve. Les objectifs de croissance et d’expansion sont anéantis. Tout reste en suspens.
Et puis, après avoir encaissé les départs brutaux des pionnières du club, affronté la tempête du COVID et tenté de maintenir la flamme vivante, un autre coup de théâtre survient. Le 24 mai 2024, le président et le vice-président, les derniers piliers du VBC Pully, annoncent leur retrait définitif. C’est un acte de résignation, mais aussi un geste lourd de sens : le poids des années, des sacrifices et des épreuves devient trop lourd à porter.
Le VBC Pully, ce club né d'une passion inébranlable, se retrouve une nouvelle fois à la croisée des chemins. Mais rien n’est jamais fini tant que la flamme du rêve continue de brûler.
L'avenir et les ambitions du club
Le départ du président et du vice-président du VBC Pully en mai 2024 aurait pu marquer la fin d'une histoire, mais au contraire, il s'est avéré être le prélude à une renaissance. Ce vide, pourtant lourd et inquiétant, a permis d’ouvrir la voie à un nouveau souffle. Le club, qui semblait sur le point de sombrer dans l’oubli, a trouvé, dans l’obscurité de cette crise, une lumière inattendue.
C’est au cœur de cette période incertaine qu’un groupe de passionnés, à la fois anciens joueurs et nouveaux venus, a décidé de relever la tête. Ces joueurs, unis par leur amour du volleyball et leur détermination à ne pas laisser mourir un rêve, ont pris l’initiative de redonner vie au VBC Pully. Loin d’être une simple relance, il s’agissait d’une véritable réinvention du club, de ses fondations à ses ambitions.
Le premier grand geste a été de refonder une équipe dirigeante. Un nouveau président, jeune et dynamique, porté par l’élan d’une nouvelle génération de bénévoles enthousiastes, a pris les rênes du club. Son projet ? Repenser le VBC Pully non seulement comme un club sportif, mais comme un véritable acteur de la communauté. L’idée était simple : redonner au volleyball toute sa place à Pully, mais aussi offrir un espace de développement pour les jeunes talents, offrir des valeurs humaines fortes et, surtout, redonner le sourire à une équipe qui n’avait jamais renoncé, même dans les moments les plus sombres.